Nous prenons acte des résultats du premier tour de l’élection présidentielle. Malgré une campagne exceptionnelle et un programme unanimement salué pour sa cohérence, notre candidat Jean-Luc Mélenchon n’accède pas au second tour qui verra s’affronter le candidat du mépris de classe et la candidate du mépris de race. Malgré ce résultat, nous pouvons être fiers de notre candidat et de notre programme qui arrivent très largement en tête des forces de gauche.
Nous appelons les électeurs français du Benelux à n’apporter aucune voix à Mme Le Pen, qui représente la force la plus réactionnaire de ce second tour. Nous partageons avec les électeurs épris de justice sociale et d’égalité, concernés par le changement climatique, leur déception de n’avoir comme choix que des politiques que nous rejetons avec force. Il faut néanmoins dépasser cette déception pour préparer la résistance à la politique de brutalité sociale qui sera menée ce prochain quinquennat.
L’élection législative (5 et 19 juin au Benelux) doit impérativement envoyer un maximum de députés de combat à l’Assemblée Nationale. Les élus insoumis de demain peuvent faire barrage à la brutalité sociale du prochain gouvernement et maintenir le dynamisme à gauche créé par la candidature de Jean-Luc Mélenchon.
Nous appelons les électeurs du camp du progrès à ne pas céder au désespoir mais à voir dans cette élection la première occasion de participer à la résistance à la politique à venir.
Sophie Rauszer et Paul-Dominique Salvan, chefs de file de la France insoumise au Benelux
