Soyons nombreux à la Brussels Pride

Edouard Rose et Sophie Rauszer

Le 21 mai prochain, la France insoumise à Bruxelles sera présente à la Brussels Pride. Évènement festif et culturel, il s’agit également d’un moment important permettant aux membres de la communauté LGBTQIA+ de faire valoir leurs revendications.

Depuis leur création dans les années 1980, les Prides ont permis de nombreuses prises de consciences et avancées sur des sujets sociétés. Le militantisme LGBTQIA+ a notamment permis un net recul de l’homophobie et la normalisation de la diversité sexuelle et de genre. Par exemple, la Belgique, précurseur sur ces questions en Europe, a reconnu le droit à l’identité de genre dès 2007.

Toutefois, la lutte contre les discriminations des minorités sexuelles et de genre doit continuer.

En participant à la Brussels Pride, la France insoumise à Bruxelles souhaite réitérer son soutien à l’éradication des thérapies de conversion.

Alors qu’en France, elles ont été définitivement interdites le 22 janvier dernier à la suite d’un rapport du député LFI Bastien Lachaud, et que le Parlement européen a voté une résolution en faveur de leur interdiction dès 2018, le sujet reste préoccupant. En Belgique et au Luxembourg, aucun projet de loi n’est à l’étude sur la question. Aux Pays-Bas, leur pratique est entravée, mais leur interdiction ne bénéficie d’aucun cadre légal. Nous nous tenons donc aux côtés des victimes de ces pratiques abjectes et des militants en faveur de leur interdiction.

Sur le plan strictement sanitaire, le financement et l’intensification des efforts de recherche dans le domaine de la lutte et la prévention contre le VIH et le SIDA restent un enjeu de santé publique majeur pour la France insoumise. Grâce aux nouveaux traitements, l’espérance de vie des personnes malades traitées a atteint 73 ans chez les hommes et 76 ans chez les femmes. Dernièrement, des essais cliniques ont commencé à la suite du développement d’un vaccin ARN visiblement prometteur. Si nous nous félicitons de ces avancées inespérées, l’investissement dans la prévention et la lutte contre le VIH doivent rester une priorité, notamment après deux ans quasi-consacrés aux mesures sanitaires et à la recherche liée à la COVID-19 et de fortes baisses dans les dotations au fond mondial contre le VIH.

Enfin, les questions de prévention et de transmission des maladies et infections sexuellement transmissibles restent cruciales. Aujourd’hui, de nombreux traitements préventifs existent. C’est le cas de la PrEP ou des traitements post-exposition.

Ici à Bruxelles, de nombreux centres de planning familial proposent un dépistage rapide ou complet, parfois gratuitement.

Mais nous restons conscients des progrès à faire dans l’intensification des campagnes de prévention ainsi que la démocratisation du dépistage contre les MST et IST et des traitements préventifs, notamment chez les personnes précaires comme les jeunes et les étudiant.e.s, les personnes transgenres, les migrant.e.s ou les travailleur.euse.s du sexe.

Alors le 21 mai prochain, soyez au rendez-vous, à partir de 13h au Mont des Arts !

Ensemble, mobilisons-nous pour faire résonner en musique et convivialité les revendications de demain.

Soyons nombreux à la Brussels Pride

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Retour en haut